Un même sujet, trois univers et visions différents mais lourds de symboles : un processus de création en résonnance qui aboutit à des triptyques colorés et flashy, aux mises en scène identiques. En effet, Aline et Dominique, les deux démiurges, « animent » au préalable les poupées et les racontent en composant une scène à partir d?objets et jouets découverts puis récupérés au gré de leurs voyages. Dominique Sapel
peint les poupées et leurs jeux tels qu?ils ne devraient jamais être. Aline Kominsky-Crumb
aime ses poupées et les jouets et accessoires qui les entourent : nostalgie de l?enfance, éloge de la sensualité de ces mini-femmes de plastique tout en cernant parfaitement les limites. Jan Hettinga
, quant à lui, peint tout simplement, il peint par amour pour Dominique, par amitié pour Aline et la douceur de ses sentiments transcende ses oeuvres inclassables et foisonnantes en un hymne à la féminité et arrondit les angles des obsessions des deux femmes. Tout est dans le détail, dans l?accumulation de références. On pourrait consacrer tout un livre à «Résonnance de Poupées » et aux trois artistes, c?est enfin chose faite, alors, chut ...
peint les poupées et leurs jeux tels qu?ils ne devraient jamais être.aime ses poupées et les jouets et accessoires qui les entourent : nostalgie de l?enfance, éloge de la sensualité de ces mini-femmes de plastique tout en cernant parfaitement les limites., quant à lui, peint tout simplement, il peint par amour pour Dominique, par amitié pour Aline et la douceur de ses sentiments transcende ses oeuvres inclassables et foisonnantes en un hymne à la féminité et arrondit les angles des obsessions des deux femmes. Tout est dans le détail, dans l?accumulation de références. On pourrait consacrer tout un livre à «Résonnance de Poupées » et aux trois artistes, c?est enfin chose faite, alors, chut ...